Décès de Mireille Ndjomouo: colère et inquiétude

La colère exprimée sur les réseaux sociaux concernant le décès de Mireille Ndjomoua s’est transportée sur l’asphalte de l’hôpital Charles-Le Moyne, cet après-midi.

Environ 200 personnes ont répondu à l’appel afin de réclamer «justice pour Mireille». Pour faire un bref rappel de l’histoire, Mireille Ndjomoua a été hospitalisée quelques jours à cet hôpital avant d’être transférée à l’Hôpital général juif puis d’y décéder. Avant son transfert, elle a lancé un appel à l’aide en vidéo, plaidant qu’on lui administrait de la pénicilline depuis plusieurs jours malgré qu’elle ait dit être allergique et qu’elle se sentait mourir. Elle soutenait aussi qu’on refusait sa demande de la transférer à l’HGJ et qu’on refusait à sa famille immédiate un droit de visite. C’est seulement après une première mobilisation devant l’hôpital que le transfert fut organisé.

Étant donné mon travail au quotidien dans un hôpital (non, pas celui-là), je ne vous cacherai pas que cette manif-là m’interpelait beaucoup. Deux enquêtes sont en cours, mais l’idée que le témoignage soit exact me glace le sang. Se foutre ainsi des allergies d’une patientes, voyons donc. J’espère que le coroner n’aura pas d’embuches venant du CISSS durant son enquête.

Bref, trêve d’émotion, voici quelques photos. Et pour un récit plus détaillé, La Presse en parle.

Un dossier clairement à suivre.

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