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Blogue parallèle

Photographie caféinée

Lors des Jeux Olympiques de Vancouver, Canon avait fait cadeau d’une tasse de café en forme d’objectif 70-200mm f/4 IS USM aux journalistes. La même tasse a été mise en pré-vente au Canada par Canon sur le site Vistek au coût de 30$… mais tout est déjà vendu.

La tasse à café Canon 70-200mm

Est-ce qu’on parie qu’une partie de ces tasses se retrouveront assez vite à un prix exorbitant sur Ebay? Un autre modèle a déjà subi un tel sort. 130$ pour une tasse en forme d’objectif 24-105mm, qui dit mieux?

(via Pixfan)

Sur Facebook, un groupe ou une page?

Les photographes, tant professionnels qu’amateurs, sont de plus en plus nombreux à faire acte de présence sur le réseau social Facebook. L’utilisation des pages, une sorte de profil spécial pour les artistes, entreprises et autres, semble s’imposer pour se faire connaître sans pour autant dévoiler le contenu de son profil personnel. Pourtant, les groupes, dont certains prédisent la mort, peuvent aussi se montrer utiles aux photographes.

Alors, entre un groupe et une page, que choisir?

Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que j’écris ce billet en considérant que l’utilisateur a fait le choix de publier des photographies sur Facebook. Les conditions d’utilisation du site sont en effet plutôt louches quant au contenu qu’on y publie. Avant d’y téléverser quoi que ce soit, assurez-vous d’avoir lu les conditions d’utilisation et de réfléchir à l’importance que les clauses litigieuses ont à vos yeux.

Les pages, le choix qui semble évident

Les pages Facebook sont vite devenues populaires car elles permettent d’avoir l’équivalent d’un second profil avec les mêmes fonctionnalités qu’un profil d’utilisateur. Les autres peuvent ensuite devenir adeptes de notre page. Tout comme sur un profil, on peut téléverser des photographies et les classer dans des albums. On peut donc facilement se constituer un portfolio bien classé, que nos adeptes peuvent librement commenter. Le contenu que vous ajoutez à une page apparaitra d’ailleurs sur la page d’accueil de tous vos adeptes, ainsi leur attention sera attirée vers vos oeuvres bien plus facilement.

Les pages vous démontreront toutefois leur limite si vous aimez interagir avec les autres pages, les événements et les groupes. En effet, ces différents items offrent la possibilité aux utilisateurs d’y attacher des photos provenant de leurs albums. Mais ces photos ne peuvent provenir que des albums du profil de l’utilisateur, et non des albums des pages qu’il administre. Par exemple, si vous publiez sur votre page les photos d’un spectacle de votre musicien favori, vous ne pourrez pas joindre ces photos à la page de ce musicien. Vous vous verrez forcé d’ajouter ces photos à votre profil, et donc de les dédoubler et disperser leurs commentaires entre leurs différents exemplaires.

Les pages sont donc des profils isolés du reste du monde facebookien.

Également, les pages n’offrent aucune possibilité d’avertissement aux administrateurs suite à la publication d’un commentaire ou d’un message sur le babillard, par exemple. Ce qui signifie que pour prendre connaissance des nouveaux commentaires laissés sur vos photos, vous devez purement et simplement faire le tour de vos albums. Rien de plus rapide n’est offert aux administrateurs d’une page.

Ça existe encore, des groupes?

À première vue, les groupes sont assez désuets. Leur plus gros défaut est que le contenu qu’on ajoute à un groupe n’apparaitra pas sur la page d’accueil de ses membres, à moins que ce ce contenu ait été ajouté par des amis de ces membres. Autant cette fonction permet d’éviter d’inonder la page d’accueil des membres de groupes très actifs, autant il serait bien que le contenu ajouté par les administrateurs du groupe figure sur les pages d’accueil de tous les membres. Car présentement, à moins d’avoir recours à la messagerie privée, un groupe rejoint difficilement ses membres.

Là où les groupes trouvent leur avantage, c’est pour la gestion des photographies. Vous ajoutez les photos dans les albums de votre profil, et ensuite, vous joignez certaines de ces photos au groupe, constituant ainsi un portfolio contenant une sélection de vos meilleurs clichés. Ces photos peuvent ensuite être ajoutés à d’autres groupes, des événements ou même des pages, et leurs commentaires les suivront partout où elles apparaissent. Lorsque quelqu’un aimera ou commentera une photo, vous serez averti automatiquement par Facebook puisque la photo est publiée avant tout sur votre profil.

Malheureusement, il est impossible de trier les photos d’un groupe en albums.

Les groupes présentent également comme limitation l’impossibilité d’envoyer un message aux membres si leur nombre excède 5000. Une page, quant à elle, peut envoyer une mise à jour à tous ses adeptes même si elle en a quarante-douze millions.

Mais alors, que choisir?

À l’heure actuelle, les groupes ne présentent d’avantages réels que si vous aimez interagir avec les autres groupes et pages. Avec de la chance, Facebook les améliorera dans ses prochaines mises à jour. Les groupes ont d’ailleurs subi une petite cure de jeunesse récemment, car ça ne fait pas longtemps que du contenu de groupe peut apparaître sur les pages d’accueil. Il y a donc lieu de garder espoir!

Si, dans le cas contraire, vous préférez n’interagir qu’avec vos adeptes, sans aller chercher de visibilité directe ailleurs sur Facebook, optez sans hésiter pour une page. Elle vous offrira si peu d’inconvénients que vous ne les verrez même plus.

Libarté de stationnement

Lundi, petite escapade à Québec. À l’arrivée chez les Nordiques, pause toilettes, on se rend dans un centre commercial. Ce fut l’occasion de découvrir la culture Ville-de-Québecoise en matière de stationnement…

Libarté, man.

(Voudrais pas être le gars qui va devoir ouvrir sa portière sans la cogner contre l’autobus…)

Cyberpresse et le respect des licences Creative Commons

Cyberpresse aurait-il violé une licence Creative Commons?

En me promenant sur la page d’accueil du journal en ligne, je suis tombé sur l’article «L’aéroport City Center de Toronto devient Billy Bishop», dans la section Affaires. Allez savoir pourquoi je l’ai ouvert, car le sujet ne m’intéresse pas particulièrement.

Mais sous la photo qui accompagne l’article, il y a la mention «Photo jamiegreen08, Flickr». Une petite recherche m’a rapidement mené à cette photo, intitulée «Porter» et effectivement prise par un certain jamiegreen08. La photo est protégée par une licence Creative Commons BY-NC-ND 2.0, qui interdit l’utilisation commerciale de la photographie.

Si Cyberpresse ce n’est pas du commercial… J’ai avisé le photographe via la zone de commentaires sous la photo. J’ai hâte de savoir la suite!

J’espère juste qu’il n’a pas donné son âme au diable en donnant la permission à une organisation aussi rentable que la Power Corporation d’utiliser une de ses photos gratuitement…

Mise à jour 2 [25 mars 2011]: J’ai récemment appris que non, Cyberpresse n’a pas violé la licence Creative Commons. Car même si on peut dire que Cyberpresse fait le commerce de l’information, ça demeure une utilisation éditoriale, ce qui n’est pas interdit par les licences Creative Commons non-commerciales.
Mise à jour 1: J’ajoute une capture d’écran, au cas où la photo serait retirée.

Rue Frontenac se rappelle 2009

Au-delà d’une année sur le trottoir, 2009 aura surtout été, pour les journalistes en lock-out du Journal de Montréal, la naissance de Rue Frontenac, un journal en ligne alternatif et indépendant maintenu par les 253 travailleur(euse)s. Une année de journalisme, c’est aussi une année de photos, et les lock-outé(e)s ont publié une revue photographique de l’année 2009.

Voyez ci-dessous, sur l’hébergeur Vimeo, ou visionnez-le directement sur la Rue Frontenac.

Ouverture du nouveau blogue

De Drupal à WordPress

Bienvenue sur la nouvelle version du blogue. Pourquoi ce changement? Parce que le moteur que j’utilisais pour l’ancien site web, Drupal, est très puissant, mais est très lourd quand on en est rendu à seulement s’en servir de blogue. D’autant plus que malgré la présence du module Mollom, le spam a commencé à s’installer à la planche. Ce pourquoi ce retour à WordPress.

Le thème choisi est Auto-Focus. Je ne suis pas le premier membre de la photoblogosphère (wow, j’viens d’inventer un mot, je crois) québécoise à l’utiliser, Alain Décarie, photographe pour Rue Frontenac, le fait déjà depuis un bon moment. Mais il est beau, et c’est le contenu qui compte.

Avec un tel thème graphique, nul besoin de dire que le blogue sera vraiment centré autour de la photographie. Il l’était déjà, en fait, bien que je faisais encore quelques incursions en domaine politique. Désormais, spécialité.

Bienvenue sur le nouveau blogue.