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SPVM

Crachat et cigarette

En péril, les contraventions pour crachat?

Je m’intéresse depuis quelques jours aux péripéties juridiques de Katie Nelson, une jeune militante et étudiante à l’université Concordia qui détient probablement le record du plus gros montant dû à la Ville par contraventions en peu de temps. Plus de 6000$, en fait, depuis le printemps 2012. Et c’est hier qu’elle contestait le premier de ses nombreux papiers rouges et blancs.
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P-6, le face à face avec les élu(e)s

La résistance au règlement P-6 de la Ville de Montréal a fait un retour au conseil municipal. Projet Montréal a en feet déposé une motion, battue depuis, pour ramener le règlement à ce qu'il était avant l'adoption de ses articles controversés en mai 2012. Afin de faire une dernière pression sur les élu(e)s avant le vote, un rassemblement a eu lieu hier soir, Place Vauquelin.

L’affaire Jennifer Pawluck ou la criminalisation du rapport d’un fait

Diffuser une photo d'une "oeuvre" tierce qui s'avère être une menace de mort est aussi un crime. C'est ce qui ressort de l'arrestation aujourd'hui de Jennifer Pawluck, qui a photographié, puis diffusé sur Instagram, un graffiti représentant le commandant aux relations du SPVM, Ian Lafrenière, atteint d'une balle dans la tête.

Parce que même la police, ça manifeste

Alors que, lundi et mardi, les étudiants et étudiantes recevaient les petits soins de la police, ce matin ce fut au tour des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) de prendre la rue. Leur Fraternité a appelé ses membres à manifester devant le Quartier général du corps policier, rue St-Urbain.

Colère 24h contre le matricule 728

Vendredi soir, entre 100 et 200 personnes se sont rassemblées au parc Émilie-Gamelin pour une manifestation nocturne. Actualité récente oblige, c'est la constable du SPVM au matricule 728 qui était l'objet de la marche, durant laquelle son congédiement et une enquête publique sur le comportement des forces policières furent réclamés.

La police monte sur ses grands chevaux

Ce n'est pas tout le monde qui le sait, mais la police de Montréal a une équipe de cavalerie dans ses rangs. J'ai pu la photographier sur le terrain hier lors de la manifestation anti-capitaliste au centre-ville.

Bourses d’études et niaisage fédéral-provincial

Ahhhhh j’avais hâte de publier ces photos. Désolé pour le retard, je devais m’assurer de ne pas faire de cadeau à la police.

C’était le 2 décembre dernier. Dans la foulée de la création du Programme canadien de bourses d’études, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante manifestait pour réclamer que le Québec reçoive sa part de l’argent investi. Les étudiant(e)s ont d’ailleurs obtenu gain de cause récemment à ce sujet, bien que Québec semble vouloir en prendre une partie pour payer la dette. Au programme, une marche et deux occupations: le hall d’entrée de l’Agence du revenu du Canada et le bureau de comté du ministre Bachand, sur Côte-des-Neiges.

Facebookiens et Facebookiennes, vous pouvez voir et commenter ces photos et quelques autres sur la page de l’événement, dans la section des photos.

Pauvreté: on papote

C’est aujourd’hui que notre bon ministre de la solidarité sociale, Sam Hamad, tient sa consultation à Montréal pour fignoler son deuxième plan d’action sur la lutte à la pauvreté. Consultation et plan d’action dans la même phrase, ça fait beaucoup de papotage. L’Organisation populaire des droits sociaux a donc décidé de dénoncer ce processus biaisé en tenant une petite action symbolique devant l’Auberge Universel, où a lieu la consultation.

C’est en bravant l’heure très matinale, le froid et le brouillard que plusieurs dizaines de citoyen(ne)s ont répondu à l’appel et réclamé un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel.

Accompagné du slogan «Sam Hamad s’en torche des pauvres!», le symbole choisi disait tout.

La manifestation, très matinale, s’est déroulée pacifiquement d’un bout à l’autre, sous l’oeil des policiers tolérants…

… jusqu’à ce que le propriétaire de l’hôtel décide qu’il en avait assez et fasse chasser les manifestant(e)s de son terrain.

En bons soldats, les policiers (pas identifiés, comme de raison), renvoyèrent les pauvres à la rue.