Je viens d’apprendre que Claude Robinson a l’intention de prĂ©senter une demande d’appel devant la Cour suprĂȘme pour le jugement rendu par la Cour d’appel le 20 juillet dernier. Ce jugement confirmait le plagiat mais coupait de moitiĂ© les dommages que Cinar et compagnie devait payer… abaissant ainsi la facture en deçà des honoraires et frais de M. Robinson.
Je ne vous ferai pas un long texte lĂ -dessus, je vous rĂ©fĂšre plutĂŽt au texte que Radio-Canada vient de mettre en ligne. J’en relĂšverai toutefois quelques citations:
« On dit que pendant 16 ans j’ai eu raison de poursuivre. J’ai dit la vĂ©ritĂ©. On confirme que c’est un plagiat et lĂ on me punit. Je ne comprends pas. » â Claude Robinson
L’auteur plagiĂ© reproche par ailleurs aux juges d’avoir eu de la sympathie pour ceux qu’il poursuit, puisqu’ils soulignent Ă la page 62 du jugement le travail considĂ©rable fourni par Cinar et ses associĂ©s dans l’Ă©laboration de l’oeuvre plagiĂ©e.
MĂȘme si c’est un suicide financier, Claude Robinson veut aller jusqu’au bout de son combat. Il craint que s’il ne le fait pas, la dĂ©cision de la Cour d’appel porte atteinte aux droits de tous les auteurs.
Ne n’ai rien d’autre Ă ajouter pour le moment, si ce n’est que nos dons sont plus importants que jamais! Soutenez un artiste flouĂ© par Cinar et par la Cour d’appel!