La nouvelle est tombée aujourd’hui: le quotidien montréalais 24 Heures, propriété de l’empire Quebecor, deviendra dès le 3 janvier celui distribué à l’intérieur des stations du métro de Montréal. Il détrône ainsi le journal Métro, qui occupait cette place depuis 2001.
Les réactions n’ont pas tardé à surgir: danger pour la diversité de la presse, dit-on. Comme si Métro faisait figure de fleuron en ce domaine…
Y’a pas le feu!
Attention, mesdames et messieurs, je risque de vous causer une commotion: je vais prendre la défense de Quebecor. Oui, je la déteste toujours autant. Oui, le 24 Heures n’est rien d’autre qu’un catalogue de l’empire déguisé en journal gratuit. Oui, ça me fait chier que Quebecor soit distribué au chaud dans le métro. Mais de là à parler de diversité d’information? Laissez-moi rire.
Présentement, Métro distribue dans le métro et 24 Heures, dehors. Personne ne semble s’en offusquer. Au 3 janvier, on inverse les rôles, c’est tout. Les camelots du Métro vont continuer à distribuer leur journal, mais à l’extérieur. Les deux journaux seront offerts. Alors pas de «deux poids deux mesures», s’il vous plait!
Également, portez attention aux auteurs des articles des deux journaux. Ce sont deux gros ramassis de dépêches d’agences de presse (QMI pour l’un, la Presse Canadienne pour l’autre). Très peu de journalistes attitrés à ces journaux. Le même genre de camelote. Alors bonjour la diversité.
Tout ça pour dire que, tant qu’à moi, ce qui a été annoncé aujourd’hui, y’a pas de quoi en faire une histoire. Y’a pas le feu.
Point de vue sensé. En effet, je ne vois pas vraiment de différence dans ces contenues. À part qu’un vas réussir à « placer » ces produits connexes. Je demeure convaincu qu’il y a un avantage certain à être à l’intérieur. Beaucoup de gens ne passent pas par l’extérieur et reste bien au chaud. Les trains, les autobus, fournissent déjà le Métro. J’imagine que ça va peut-être devenir le 24 hrs à la place ? Je ne sais pas….
En tout cas, pour moi, ça ne restera qu’un gaspillage de papier éhonté, polluant les endroits publiques et contribuant à la pollution et l’érosion de nos ressources naturelles (bois, eau potable, etc…).