La brutalité policière au banc des accusés… sans répression

C’était la stupéfaction dans le visage des manifestantes et manifestants qui ont fait acte de présence jusqu’à la fin de la manifestation contre la brutalité policière d’hier soir. Certaines personnes exprimaient une incompréhension, d’autres même du déni. Il faut dire que le nombre d’arrestations a atteint une hauteur sans précédent pour cet événement annuel: zéro.

Répression d’une manifestation contre la répression

C’est à l’appel de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) qu’une manifestation s’est formée au Carré Saint-Louis, près de la station de métro Sherbrooke. Un mouvement qui s’est déroulé dans le calme, de l’aveu même de plusieurs policiers sur les ondes du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), mais qui s’est quand même conclu entre murs et boucliers.

Braver l’hiver contre la brutalité policière

Hier, toute la journée, des manifestants et manifestantes contre la brutalité policière ont confronté la contre-attaque hivernale de Dame Nature pour se rassembler devant le bureau montréalais de la Première ministre Pauline Marois, coin McGill College et Sherbrooke. Le groupe réclamait une enquête publique et indépendante sur les agissements de la police, principalement lors des manifestations mais aussi à d'autres moments.

Colère 24h contre le matricule 728

Vendredi soir, entre 100 et 200 personnes se sont rassemblées au parc Émilie-Gamelin pour une manifestation nocturne. Actualité récente oblige, c'est la constable du SPVM au matricule 728 qui était l'objet de la marche, durant laquelle son congédiement et une enquête publique sur le comportement des forces policières furent réclamés.