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Billets de photos

Vingt heures d’auto-gestion dans Pointe-Saint-Charles

Puisque je vous ai parlé du Centre social autogéré (CSA) de Pointe-Saint-Charles dans mon précédent billet, je me rappelle que, oh quelle coincidence, je n’ai toujours pas publié le photo-reportage de l’éviction.

Il était une fois, en mai dernier, un CSA plein de gens motivés qui décida de s’installer dans une manufacture de chandelles abandonnée, sur la rue Saint-Patrick. Le propriétaire, apprenant la nouvelle, demanda à la police de vider la place. Ce qu’elle fit le lendemain, d’une façon assez violente, avant même de lire l’avis d’éviction, d’ailleurs. Les membres du CSA envoyèrent un message via Internet pour demander du renfort, mais comme Pointe-Saint-Charles ce n’est pas la porte d’à côté, j’ai manqué le gros de l’action.

Une promenade dans les rues du quartier commença. La Fanfare anarchiste s’occupait de l’ambiance, tandis que les policiers gardaient quelques yeux sur le groupe.

Ça ressemblait à une simple manifestations qui allait se finir dans un parc ou à une station de métro… mais non, SURPRISE! Le CSA avait prévu un plan B. Le travail reprit donc de plus belle dans un autre bâtiment abandonné…

… mais pas pour longtemps.

Au bout d’un moment rempli de courtoisie policière et de mots d’amour de la part des manifestant(e)s, la marche reprit jusqu’à la station de métro Lasalle, où un retour sur les deux journées et un petit discours d’on-se-reverra-au-prochain-épisode furent prononcés.

La manufacture, huit mois après l’occupation

Il y a environ huit mois, le Centre social autogéré (CSA) de Pointe-Saint-Charles s’installait dans une manufacture de chandelles abandonnée. Une vingtaine d’heures plus tard, la police, par une intervention d’une rare violence, évinçait les membres du CSA et les retournait à la rue.

Huit mois ont passé, la manufacture est toujours au point où elle en était. Abandonnée, inutilisée. Sur le terrain, pas de traces du projet de condos qui doit remplacer la manufacture (et dont les citoyen(ne)s ne veulent absolument pas).

Vue nocturne sur le Vieux-Montréal

Le Vieux-Montréal est un secteur de la ville que j’aime bien parcourir le soir, trépied en main, pour sa richesse en photographie urbaine. C’est au mois de mai dernier que j’ai commencé à y aller souvent. Ce début a résulté, entre autres, à ces quelques clichés.

Pour en finir avec Noël

Si vous passez parfois au centre-ville de Montréal dans le temps des fêtes, vous avez sans doute vu le sapin de Noël de la Place Ville-Marie. Enfin, si on peut appeler ça un sapin… Vous avez peut-être aussi vu la fontaine qui fonctionne à l’année longue. Je suis curieux de savoir à quelle température l’eau est maintenue… un volontaire pour y mettre ses doigts?

Ci-dessous une pose en contre-plongée pour insérer la Tour McGill dans la composition:

Premier contact avec le studio

Au fil des billets où je vous plonge dans mes photos de spectacles, de train, de manifestations, de la ville et de ses recoins, vous êtes-vous demandé si j’avais seulement déjà fait de la photo de style studio? C’est maintenant chose faite: j’ai pour la première fois «créé» des photos, sur un moment libre au travail, avec les décorations de Noël et autres outils de travail qui trainent ici et là…

Le froid s’installe

Je me suis offert une petite ballade jusqu’à la gare lundi. En main: un boitier, un objectif, un trépied. Rien de plus. L’envie de profiter de l’hiver m’animait, et mon plaisir du train s’est vite joint à nous…

Skieur Fluo lance «La Chasse»

Le groupe Skieur Fluo lançait ce soir son nouvel album, intitulé «La Chasse», au Petit Campus. Le spectacle a été très (trop) court, environ 25 minutes. Mais je me suis permis une petite visite dans la salle, accompagné par mon fidèle voleur d’âme…

Peu après le début du spectacle, Rambours, le bassiste du groupe, a reçu un cadeau de fête, de la nourriture pour l’hiver (son personnage mangeant des écureuils)…

Oui, c’est un vrai. Oui, c’est dégueulasse. Non, je n’ai pas pu m’empêcher de le photographier. 😛

L’émotion de la première neige

Se réveiller avec la première neige de la saison (la première vraie, qui reste au moins quelques heures; pas juste quelques flocons fondants) a quelque chose de spécial. Pour les uns, c’est une certaine magie, c’est le temps des fêtes qui s’annonce blanc, c’est les sports de neige qui approchent. Pour les autres, c’est le pelletage, le déblayage de voiture, les blessures dans les escaliers gelés, la colère, le blues de l’hiver.