Comme une nouvelle construction, je m’Ă©tais habituĂ© Ă la prĂ©sence des indignĂ©(e)s au Square Victoria. Un mois et demi d’occupation, ça a l’air de rien mais ça change les points de repĂšre lorsqu’on passe souvent par lĂ .
Une histoire d’encre ultra-violette utilisĂ©e par la police sur les manifestants m’a conduit Ă me rendre au Square Victoria hier soir pour rencontrer une militante arrĂȘtĂ©e vendredi matin. Il n’y avait finalement pas de quoi fouetter un chat avec cette encre, mais j’ai quand mĂȘme pu rĂ©aliser Ă quel point le secteur semble trĂšs vide, maintenant que le cocon plein de vie qu’Ă©tait l’occupation n’est plus. Comme un champ de bataille dĂ©sertĂ© aprĂšs la guerre. Ce vide nous raconte une histoire, mĂȘme, Ă travers les quelques bacs de recyclage encore prĂ©sents et l’odeur de produits nettoyants.
[photo date= »20111128″ format= »650″ haut= »664″ titre= »Le vide soudain » numero= »002″]
Ăa fait un drĂŽle de changement. On va se rĂ©habituer, sans doute!