Fin hâtive de mon voyage

Vous savez, dans la vie, on n’est pas toujours chanceux. Vous n’aurez malheureusement pas droit aux photos de mon voyage dans Charlevoix. La raison est que le voyage a avortĂ© dès la première journĂ©e. Plusieurs problèmes mĂ©caniques se manifestaient, ce qui me stressait au lieu que de me donner le plaisir du vĂ©lo. Je me suis donc rendu jusqu’Ă  Berthierville, oĂą j’ai passĂ© la nuit, pour revenir Ă  MontrĂ©al le lendemain.

De plus, la mauvaise rĂ©partition du poids sur le vĂ©lo faisait en sorte que ce dernier ne ratait pas une occasion d’essayer de me jeter par terre. Rassurez-vous, la seule fois oĂą il a failli rĂ©ussir Ă©tait au retour, sur le pont Le Gardeur, alors que le vent Ă©tait plutĂ´t fort (ce qui m’a convaincu de traverser le pont Ă  pied). Un petit conseil: n’accrochez jamais de sacoches de vĂ©lo sur les cĂ´tĂ©s d’une caisse de lait. Vous retirer la caisse pour accrocher les sacoches sur le porte-bagages, ou vous sacrifiez les sacoches. Plus il y a de poids en haut, moins vous serez stable sur la route. Si, comme moi, vous avez beaucoup de bagages Ă  transporter, prĂ©fĂ©rez une remorque.

Bref, on se reprendra. Les baleines seront sans doute encore lĂ . ^^